LA COURSE AUX RENOVATIONS ENEGETIQUES EST LANCEE
Dans un délai grand comme un mouchoir de poche, les propriétaires ont vu les réglementations en matière de consommation énergétique évoluer drastiquement.
Les logements à destination locative sont les premiers touchés avec un encadrement des loyers, et à terme l’interdiction de location de certains biens qualifiés de « passoire énergétique ».
Dans quel but ? A la fois dans un élan écologique, économique et pour protéger les locataires des logements insalubres, le Gouvernement tend à réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France. En pratique, les mesures adoptées visent à interdire petit à petit la relocation des logements les moins bien isolés.
Amené par décret du 13 janvier 2021, la Loi Climat et Résilience impose un calendrier strict aux propriétaires. Ce qu’il faudra retenir :
Dès le 25 aout 2022, les propriétaires bailleurs ne pourront plus augmenter les loyers de leurs locataires pour les logements dont le DPE dépassera les lettres « F » et « G ».
Dès le 1er janvier 2023 l’ensemble des biens à usage locatif dont la consommation énergétique dépasse les 450 kWh par m² et par an ne pourrons plus être loués.
Dès le 1er janvier 2025, tous les logements dont le DPE correspond à la lettre « G » seront interdits à la location.
Dès le 1er janvier 2028, tous les logements dont le DPE correspond à la lettre « F » seront interdits à la location.
Dès le 1er janvier 2034, tous les logements dont le DPE correspond à la lettre « E » seront interdits à la location.
Un enjeu de taille pour les propriétaires bailleurs dont les logements anciens et historiques aux notes de DPE entrant dans ces critères. La plupart obligés de réaliser des travaux d’amélioration d’isolation, certains se trouvent confrontés au besoin d’isoler leur logement par l’extérieur pour répondre aux exigences de performance énergétique.
Techniquement difficile pour certaines copropriétés, les propriétaires s'interrogent. Tandis que certains se lancent dans les travaux, d'autres préfèrent vendre.
Une seule chose est certaine, ces prochaines années seront source d'évolution pour le parc locatif tourangeau. A Tours et dans sa périphérie, l'impact est encore à déterminer.